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Alain Carré à Opéra des Nations! Beaumarchais le voltigeur des Lumière…Samedi 23 septembre à 19h30 Opéra des Nations – Avenue de France 40, 1202 Genève

20.09.2017 - 17:32
Alain Carré, dans une adaptation originale, incarne Pierre-Augustin Caron alias Beaumarchais, fils d’horloger qui devint écrivain, dramaturge, musicien, homme d’affaire, et parfois espion et marchand d’armes pour le compte du roi.

Ce spectacle est un monologue ébouriffant d’une des figures les plus importantes du siècle des Lumières, annonciateur de la Révolution française et de la liberté l’opinion. Monologue autour de sa vie, de ses amours, de son amour pour la musique. L’auteur des Lumières dont la devise était « Il faut voir ? Non, il faut faire » semble avoir vécu 200 ans. 

Au cours de la soirée, Alain Carré racontera à la première personne la vie de Beaumarchais, donnera la parole à sa maîtresse Amélie et lui répondra par lettre. La soirée se terminera avec « Aux abonnés de l’Opéra qui voudraient aimer l’opéra » un texte manifeste, qui veut remettre la poésie et le récit au coeur de l’art lyrique. 

Refresh sur Beaumarchais

Malgré son statut social, un fils d’horloger, Beaumarchais s’essaya aux arts de la Musique et des Lettres. Jeune, il jouait de tous les instruments, sans toutefois jamais s’intégrer dans un corps de musiciens. Il écrivait des vers, des chansons, sans plus de succès. Lorsqu’il s’est mis au théâtre, il essuyait autant de critique. Personne ne voulait le reconnaître comme musicien, poète ou auteur. Ces paires ne voyait en lui que le fils d’un horloger, un homme habile en affaires au mieux. Peu lui importait, il était libre. À force de débattre, il s’était fait nombres d’ennemis. Repoussé de tous, il ne devait de compte à personne. Il n’apparentait à aucune coterie littéraire, ni politique, ni mystique. Il bravait tous les orages, un front d’airain à la tempête, les affaires d’une main et la guerre de l’autre.

Alain Carré dans ses oeuvres

Alain Carré met en scène et interprète un répertoire éclectique et exigeant, du théâtre classique au théâtre contemporain. Il forme plusieurs projets originaux d'adaptation à la scène. Par exemple Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche adapté sous la forme d’un monologue, qu’il joue au Théâtre du Crève-cœur de Genève en novembre 2005. Il met aussi en scène et interprète la Chanson de Roland, Le Journal d’un Génie de Salvador Dali, Les Lettres à un Jeune Poète de R.M Rilke et les chansons de Jacques Brel. En 2013 il crée Dom Juan de Molière, pièce où se mêlent combats d’épée, cirque et flamenco, dans laquelle il joue le rôle de Don Juan. Il adapte également le Cid de Corneille, La Maladie de la Mort de Marguerite Duras, Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset. Comme pièce contemporaine, il adapte entre autres Les Combustibles d’Amélie Nothomb, La Nuit de Valognes d’Eric Emmanuel Schmitt. En parallèle à la mise en scène et à son activité de comédien, il crée de nombreux spectacles mêlant musique classique et monologues, notamment avec François-René Duchâble. Ensemble ils sont à l’origine d’une soixantaine de spectacles inspirés par les écrits de musiciens et d’écrivains célèbres : A la table de Georges Sand – spectacle autour de l’écrivaine et des musiciens qu’elle a fréquentés, notamment Frédéric Chopin -, Beethoven « Je deviens sourd », Berlioz « Le voyage d’hiver », Les Nuits Chopin-Musset, Liszt à La Lettre etc. Depuis 2011 il se consacre régulièrement à la mise en scène de procès intentés à des personnages célèbre tels que Socrate ou Baudelaire. En 2012 il a ainsi interprété et mis en scène le procès des Fleurs du mal de Baudelaire durant quatre soirs au Théâtre les Salons à Genève, dans lequels s’affrontent Marc Bonnant et Bernard-Henri Lévy. Au Grand Théâtre de Genève en 2013 et 2014, les trois orateurs se sont à nouveau réunis durant quatre soirées autour du Cas Wagner – Wagner était-il antisémite ?

En 2015 dans le cadre des représentations d’Iphigénie en Tauride et de Médée au Grand Théâtre de Genève, il met en scène deux plaidoiries-spectacles respectivement consacrées aux personnages centraux de ces deux mythes : Iphigénie et Médée, dans lesquelles il jouera aux côtés de Marc Bonnant et Bernard-Henri Lévy, ainsi qu’Isabelle Caillat. En 2017, il est le directeur artistique du Festival de théâtre Mme de Staël, à l’occasion du bicentenaire de sa disparition. On retrouve sa voix dans une cinquantaine de CDs et il a fait de nombreux enregistrements pour France-Culture. 

www.alain-carre.fr

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