Elliott cherche à savoir ce que pensent les autres investisseurs de ses propres projets pour BHP Billiton, ont dit ces sources.

Les services d'Elliott aux Etats-Unis n'ont pas répondu dans l'immédiat aux demandes de commentaires.

Elliott a acquis au cours de l'année écoulée une participation de 4,1% dans la branche britannique de BHP et il a reproché le mois dernier au géant minier son incapacité à atteindre une valeur "optimale".

Le fonds demande à BHP de scinder ses actifs dans le pétrole aux Etats-Unis, d'abandonner sa structure fondée sur une double cotation à Londres et à Sydney et d'augmenter la rémunération de ses actionnaires.

Le groupe minier a rapidement rejeté ces demandes en estimant que le coût de telles réformes dépasserait les bénéfices éventuels.

"Il est évident que (Elliott) ne va pas renoncer", pense Peter O'Connor, analyste chez Shaw and Partners.

BHP a refusé de s'exprimer sur le sujet.

(Jamie Freed et James Regan; Bertrand Boucey pour le service français)