Le juteux marché des petites opérations en centre-ville
Ces deux ex-cadres bordelais de Nexity ont donc eu l'idée de se positionner sur un marché de niche, mais porteur, celui des petites opérations, de l'ordre de 10 logements. Avant tout sur le neuf, mais aussi l'ancien. A l'heure, où le foncier manque cruellement dans les grandes métropoles françaises, la démarche a du sens.
D'autant, que la société apporte aussi sa valeur ajoutée en proposant l'administration des biens (syndics…) et l'accompagnement tout au long de la transaction. "Avec nous, il n'y a qu'un seul interlocuteur tout au long des démarches et de la construction du logement. Nous avons créé, en ce sens, le "Club clients" l'an dernier ", souligne Pierre Vital. Dans le même esprit, le groupe a racheté l'an dernier Caryes, une agence immobilière et administrateur de biens, basée à Bordeaux.
89 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2017
Les résultats parlent d'eux-mêmes. Le chiffre d'affaires de l'entreprise est passé de 20 à 43 millions d'euros entre 2015 et 2016. Avec un résultat net de 800 000 euros. "Et, cette année, nous devrions atteindre les 89 millions d'euros", précise Edouard Myon. Pour 2018, les prévisions aussi sont prometteuses : 130 millions d'euros de chiffre d'affaires. Ne serait-ce que depuis décembre dernier, ses effectifs ont grimpé de 31 à 44 salariés.
Cap vers Paris et le Pays Basque
Bien implanté sur Bordeaux, où il a 70% de son activité et 8% des parts de marché dans le neuf, le groupe s'est aussi installé au Pays Basque il y a deux ans et s'attaque désormais au marché parisien, notamment l'ouest de l'Ile-de-France. Avec pour cibles des opérations de 10 à 40 logements.
"Nous allons lancer cette année 200 logements neufs sur Bayonne, Biarritz et Mont-de-Marsan", dévoile, plein d'ambitions, Pierre Vital. Au total, le groupe Ideal devrait produire 650 logements en 2017, contre 450 l'an dernier. Avec l'ambition d'atteindre les 1 000 d'ici à 2019.
Des développements, qui vont conduire l'entreprise à recruter au moins dix personnes par an, au moins, jusqu'en 2018. "Nous recherchons aussi bien des directeurs d'agence, des commerciaux, des conseillers", précise Edouard Myon.
