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Commentaire de marché - Actualités d’AXA IM: L’appétit des investisseu…

14.06.2017 - 21:19
Une étude commandée par AXA Investment Managers (AXA IM), démontre que même si la volatilité à court terme et la liquidité du marché restent sources de préoccupation pour les investisseurs internationaux qui envisagent d’investir dans les petites capitalisations, leur intérêt pour cette classe d’actifs a considérablement augmenté depuis l’an dernier. Dans le cadre d’une étude internationale réalisée auprès d’acheteurs de fonds en 2016, 33 % des investisseurs interrogés prévoyaient d’opter pour une allocation en petites capitalisations. Ce chiffre a quasiment doublé pour atteindre 60 % en 2017.

Matthew Lovatt, directeur du développement business chez AXA IM, a commenté : « Ce résultat dénote un changement d’attitude significatif de la part des investisseurs vis-à-vis des petites capitalisations et nous pensons que la hausse des taux d’intérêt attendue cette année est susceptible de donner une impulsion aux petites capitalisations mondiales. Ces entre-prises devraient bénéficier des opérations de fusions et acquisitions, le nombre de ces opérations ayant bondi de 12 % au premier trimestre 2017 par rapport au trimestre précédent(2). Nous estimons que l’intérêt des investisseurs pour le segment des petites capitalisations devrait continuer de croître dans les 12 prochains mois. »

L’étude montre qu’en dépit de leur intérêt croissant pour les petites capitalisations, les inves-tisseurs qui envisagent d’investir dans ce segment restent prudents vis-à-vis de la volatilité, la liquidité et leur capacité à trouver le bon gérant. Plus de la moitié d’entre eux (52 %) s’interrogent sur leur capacité à trouver le bon gérant (contre 39 % l’an dernier), 51 % estiment que la liquidité constitue le principal obstacle à l’investissement dans ce segment du marché (contre 45 % en 2016) et 43 % déclarent s’inquiéter de la volatilité des petites capitalisations (contre 46 %).

L’étude montre également qu’en dépit de l’intérêt accru pour cette classe d’actifs, la majorité des investisseurs n’allouent toujours que 6 à 10 % de leur portefeuille aux actions à petites capitalisations, un résultat conforme à celui de 2016.

Matthew Lovatt ajoute : « Pour la deuxième année consécutive, l’appétit des investisseurs pour les petites capitalisations se révèle supérieur à leur allocation effective, laissant penser qu’ils sont susceptibles de passer à côté des opportunités que peut offrir cette classe d’actifs. Les petites capitalisations sont généralement peu couvertes par les analystes et sont par nature valorisées de façon moins efficiente. Des connaissances pointues sont donc essentielles pour libérer le potentiel que présente ce segment du marché. Nous estimons toutefois que les petites capitalisations offrent des opportunités attractives et qu’une allocation plus élevée à cette classe d’actifs pourrait être bénéfique, en particulier au regard du contexte macroéconomique actuel. »

Parmi les autres conclusions de l’étude de 2017 :

• Pour 60 % des personnes interrogées, les événements de marché exercent la plus forte influence sur leur décision d’investir ou non dans des petites capitalisations (contre 49 % en 2016).

• Parmi les 17 % d’investisseurs qui ne détiennent pas de petites capitalisations, 69 % prévoient une allocation à cette classe d’actifs en 2017.

• Parmi les 83 % d’investisseurs qui détiennent actuellement des petites capitalisations, 58 % prévoient d’augmenter leur allocation en 2017.

• Quand on leur demande ce qui influence leur décision de détenir des petites capitalisations, les investisseurs qui en détiennent et ceux qui n’en détiennent pas formulent globalement les mêmes réponses. Cependant, la principale différence d’opinions porte sur l’identification d’un gérant spécialiste des petites capitalisations : 38 % des investisseurs qui n’en détiennent pas estiment que ce facteur a une grande influence, contre 12 % des investisseurs qui en détiennent actuellement.

• Parmi les investisseurs qui envisagent une réallocation, 47 % prévoient de réduire leur allocation en liquidités, 31 % en actions américaines et 26 % en obligations européennes.

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