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La Suisse se place 2ème au classement de l’indice mondial des retraites de Natixis Global Asset Management

19.07.2017 - 16:28
La Suisse se place une fois encore parmi les pays les plus performants en termes de sécurité des retraites selon l’indice mondial des retraites (GRI) 2017 de Natixis Global Asset Management. Après s’être maintenue au premier rang mondial durant deux années consécutives, en 2014 et 2015, la Suisse est passée au deuxième rang derrière la Norvège. A l’instar de cette dernière, elle est le seul autre pays qui parvient à se classer parmi les dix premiers dans tous les sous-indices ce qui témoigne de sa capacité à gérer les multiples facteurs contribuant à la sécurité des retraites.

L’indice mondial des retraites de Natixis, calculé depuis cinq ans, compare la capacité des pays à répondre aux besoins de leurs retraités, en prenant en compte 18 indicateurs de performance regroupés en quatre sous-indices thématiques: santé, qualité de vie, situation financière à la retraite et bien-être matériel. Cette méthode permet d’évaluer les meilleures pratiques en termes de politiques publiques, fiscales et des retraites dans 43 pays.

La sécurité des retraites passe par l’engagement conjoint des gouvernements, des employeurs et des individus. Etant donné les tendances démographiques mondiales et le contexte actuel de faibles taux d’intérêt, la capacité des gouvernements à pourvoir au bien-être de leurs retraités se réduit. Chacun doit prendre conscience du fait qu’il devra assumer une part croissante du financement de sa retraite. 

«En ce qui concerne le financement des retraites, la Suisse n’est pas une exception. Au vu de l’évolution démographique actuelle, chaque individu devra financer lui-même une part plus importante de sa retraite ce qui signifie qu’il devra commencer à économiser plus tôt. Notre recherche a montré que, globalement, pour les trois-quarts des investisseurs, le fait d’investir dans des entreprises qui reflètent leurs valeurs, est très important. Il incombe donc à l’industrie de la gestion d’actifs de leur offrir une réponse adéquate. Par conséquent, en proposant des solutions d’épargne-retraite qui intègrent les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), il devrait être possible d’améliorer le financement des retraites et de ainsi contribuer à leur pérennité», explique Babak Abrar, directeur de la distribution (wholesale et retail) pour la France, la Suisse romande et Monaco de Natixis Global AM.

La Suisse possède la recette de l’assurance du bien-être des retraités

En 2017, la Suisse a gardé sa deuxième place au classement de l’indice des retraites avec un résultat inchangé de 84%. Il reflète une excellente qualité de vie, un système de santé exceptionnel ainsi qu’un engagement constant en vue de rester l’une des économies les plus performantes au monde.

La Suisse améliore son positionnement au niveau du sous-indice «bien-être matériel» et se place en 3ème position. Ses résultats en termes de revenu par habitant et d’emploi lui permettent de se classer parmi les dix premiers et elle gagne un rang par rapport à l’année passée pour l’indicateur portant sur l’égalité des revenus. En revanche, elle recule de deux places au niveau du sous-indice «qualité de vie» et ce, bien que son résultat reste constant et qu’elle soit parvenue à la première place pour l’indicateur reflétant les facteurs environnementaux et qu’elle ait enregistré des améliorations tant en termes d’émissions de CO2 pondérées par le PNB et par habitant. Parvenue au quatrième rang du classement, la Suisse figure parmi les 10 premiers selon l’indicateur concernant le bonheur.

Sur le plan financier, les retraités helvétiques bénéficient d’un niveau d’inflation favorable et d’une faible imposition ce qui permet à la Suisse de se classer parmi les dix premiers sur la base de ces deux indicateurs. Elle figure en quatrième position pour le sous-indice «finances»: les progressions des indicateurs d’endettement de l’Etat et des taux d’intérêt réels ayant été absorbées par le recul de celui de la dépendance des personnes âgées. Le pays se positionne également très bien sur d’autres fronts: en deuxième position pour la gouvernance, en sixième position pour les créances bancaires douteuses et en huitième position pour la pression fiscale.

La Suisse cède cependant deux places et arrive en huitième position pour la santé, tous les sous-indicateurs de ce secteur ayant enregistré des reculs. Elle est troisième pour l’espérance de vie et les dépenses de santé par habitant mais ne parvient qu’à un résultat moyen pour les dépenses de santé couvertes par les assurances. 

Les gagnants du top ten

Sur les dix premières places du classement, huit sont occupées par des pays d’Europe occidentale avec, à la première place, la Norvège, suivie par la Suisse, l’Islande, la Suède, l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et l’Autriche. Les deux places restantes reviennent à la Nouvelle-Zélande et à l’Australie.

Les résultats de tous ces pays sont largement imputables aux très bonnes performances de leurs indices «qualité de vie» et «bien-être matériel». En revanche, les résultats de leurs indices «finances» sont très moyens.

De fait, la plus mauvaise performance des pays entrant dans le «top ten» vient du sous-indice «situation financière à la retraite». Et la faiblesse de sa performance est assez générale parmi les pays d’Europe occidentale. Le poids de la charge fiscale et le niveau élevé de la dette publique pèsent lourdement sur certains des meilleurs acteurs, leurs résultats du sous-indice «finances» laissant beaucoup à désirer. Ceci amène à penser que les interventions des banques centrales dans la région ne sont pas parvenues à apporter un soutien suffisant à la reprise pour permettre à l’indicateur «finances» des pays d’Europe occidentale d’arriver au niveau des autres sous-indices.

Pour sept pays parmi les dix meilleurs au classement hors Europe, le sous-indice «finances» est au niveau le plus élevé pour Singapour, le Chili, la Corée du Sud et l’Estonie, même si ces pays ne figurent pas parmi les vingt premiers au classement général. La stabilité et la solidité des finances de l’état sont essentielles pour assurer la pérennité des retraites.

Les pays d’Europe occidentale dominent toujours au niveau des dix premières places du classement mais ils perdent légèrement de leur avantage au profit de l’Amérique du Nord. Les Etats-Unis et le Canada parviennent à supplanter l’Europe et à la devancer dans les sous-indices «finances» et «santé». En effet, l’Europe occidentale compte en son sein un certain nombre de pays, notamment l’Italie, l’Espagne et le Portugal, qui connaissent encore une certaine instabilité financière, et ceci pèse sur le résultat général de l’indice «finances». En revanche, le retard pris par l’Europe en matière de «santé» est moins marqué.

Pour consulter l’indice mondial des retraites 2017 de Natixis Global AM et télécharger le rapport dans son intégralité, veuillez-vous rendre sur ce lien: ngam.natixis.com/us/research/global-retirement-index-2017.

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