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Légère baisse de l'indice UBS de la consommation en mai

30.06.2017 - 16:06
En mai, l'indice UBS de la consommation s'élevait à 1,39 point, dénotant une croissance de la consommation privée légèrement inférieure à la moyenne. Cette évolution correspond aux prévisions du CIO d'UBS qui prévoit une croissance de la consommation de 1,3% en 2017. Les données publiées en juin concernant les immatriculations de véhicules neufs et le nombre de nuitées d'hôtel de résidents helvétiques ont été robustes, soutenant l'indice UBS de la consommation.

L'indice UBS de la consommation s'établit en mai à 1,39 point. Le chiffre d'avril a été légèrement revu à la baisse, passant de 1,48 à 1,34. Depuis le dernier calcul de l'indice en mai, les données concernant la consommation privée et l'emploi pour le premier trimestre 2017 ont également été publiées.

La croissance réelle de l'emploi a été inférieure aux estimations, ce qui a entraîné d'une part la révision à la baisse de l'indice UBS de la consommation et d'autre part, a également modifié sa dynamique au cours des derniers mois.

Malgré la baisse de l'indice UBS de la consommation, les données publiées à plus haute fréquence ne sont en aucun cas révélatrices d'une consommation faible. Ainsi, en mai, les immatriculations de véhicules neufs ont enregistré une hausse de 8% par rapport à l'année précédente et les dernières données disponibles concernant les nuitées d'hôtel de résidents helvétiques affichent une belle augmentation de 10% par rapport à mai 2016. Mais il faut noter qu'aussi bien les immatriculations de véhicules que les nuitées d'hôtel profitent du fait que les chiffres des mois précédents ont pâti de facteurs spéciaux.

Pour le mois de mai, l'indice UBS révèle une croissance de la consommation privée légèrement en dessous de la moyenne à long terme. Cela correspond aux prévisions du Chief Investment Office (CIO) Wealth Management d'UBS qui annonce une croissance de la consommation des ménages de 1,3% pour 2017.

La consommation devrait certes bénéficier d'une augmentation de l'emploi et d'un recul du chômage en cours d'année. Mais la hausse des prix à la consommation aura un effet contraire sur l'augmentation des salaires réels qui sera rognée par l’inflation.

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