Selon lui, la compétition pour la supériorité de l'intelligence artificielle au niveau mondial pourrait être la cause de la Troisième Guerre mondiale. Fort de cette technologie, un État marginalisé dans le concert des nations pourrait retrouver voix au chapitre sur la scène internationale de la même manière qu'en se dotant de la bombe nucléaire. Et d'expliquer qu'un éventuel conflit ne serait pas déclenché par les États mais par leurs propres intelligences artificielles, devenues suffisamment puissantes pour prendre ce type de décision de façon préventive.
Une avancée à utiliser avec précautions
L'obsession d'Elon Musk pour l'intelligence artificielle est notoire. Elle lui a d'ailleurs valu une passe d'armes avec Mark Zuckerberg. L'entrepreneur touche-à-tout s'inquiète régulièrement de l'avènement des machines auto-pensantes et plaide pour leur régulation à l'échelle planétaire. "Je n'arrête pas de sonner l'alarme, mais jusqu'à ce qu'ils voient vraiment des robots tuer des personnes, les gens ne sauront pas comment réagir tant ça leur paraît irréel", expliquait-il en juillet dernier, quelques jours avant de signer une lettre ouverte pressant les Nations unies d'interdire les robots tueurs.
Elon Musk travaille sur plusieurs projets pour permettre à l'homme de contrôler l'intelligence artificielle. Il est à l'initiative de l'Open AI, une alliance destinée à coordonner la recherche des principaux groupes travaillant sur le sujet afin de garantir le développement d'une intelligence artificielle éthique et éviter qu'elle soit utilisée à mauvais escient. Avec le projet Neuralink, l'entrepreneur travaille aussi à développer une interface homme machine pour permettre aux humains de ne pas être dépassé par les robots grâce à des implants cérébraux directement reliés aux ordinateurs améliorant leurs capacités cérébrales.