A priori, on démarre sur une cible marché de 830 000 freelances actifs en France avec la perspective d’un marché du travail plus flexible.
Même s’il est difficile d’établir un profil de freelance sur le marché de la « gig economy » (les travailleurs indépendants qui évoluent dans l’économie collaborative). Un autoentrepreneur pourrait aussi entrer dans cette catégorie.
Le vrai démarrage de Shine surviendra début 2018. Le service n’est pas encore ouvert au public mais il est possible d’y accéder par invitation. Une première version de l’application arrivera avant la fin de l’été (sur invitation également).
Les freelances disposeront d’une série de fonctionnalités « inédites » comme le calcul des charges et des taxes à venir, rappels administratifs, émission de contrats et de factures, e-signature, gestion des paiements par carte bancaire ou virement, etc.
Derrière Shine, on retrouve une partie du canal Printic du nom d’une start-up ayant développé une application d’impression (cédée au groupe M6 en 2014) : Nicolas Reboud et Raphaël Simon (en photo à la une de l’article).
Dans le cadre d’une phase d’amorçage de 2,8 millions d’euros, Shine est accompagnée par les fonds Daphni et Kima Ventures (créé par Xavier Niel).
On trouve aussi un joli bouquet de business angels du secteur IT comme Rachel Delacour (Bime Analytics), Jean-Daniel Guyot (Captain Train), Arnaud Laurenty (Regaind), Franck Le Ouay (Criteo), Ning Li (Made.com), Olivier Mathiot (PriceMinister), Francis Nappez (Blablacar), Jean-Charles Samuelian (Alan) et Nicolas Steegmann (Stupeflix).