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Actions : Crash des Actions et explosion de la Volatilité, peut-on s’attendre à une stabilisation

14.02.2018 - 11:26
Il y a dix jours, nous vous parlions de la montée des taux et du risque qu’elle représentait potentiellement à terme pour les marchés actions. Nous ne croyions pas si bien dire, même si le crash de la semaine dernière semble intervenir un peu tôt. Que s’est-il passé? Comme nous vous le disions dans notre dernier post, suite à des années de politique monétaire accommodante, les économies des pays développés voient actuellement leur croissance s’accélérer. Pour éviter que cette accélération ne provoque à terme trop d’inflation qui pourrait ensuite être difficile à contrôler, les banques centrales américaines et européennes se sont engagées dans un resserrement progressif de leur politique monétaire. Cependant le cercle vicieux de l’inflation est peut-être déjà en marche, c’est en tout cas ce que semble anticiper les marchés. En effet ces derniers mois, les taux longs, dictés par le marché obligataire, ont amorcé une forte remontée. Ils sont d’une certaine manière la variable d’ajustement du marché, lorsque celui-ci considère que les banques centrales ne sont pas assez réactives et que leur resserrement monétaire est en retard sur l’inflation. À terme, celles-ci devront réagir et accélérer leur ajustement. Ainsi, une accélération des perspectives d’inflation entraine la montée des taux longs et incite les banques centrales à adopter une politique monétaire plus restrictive, car elles sont à priori en retard pour juguler et contrôler cette inflation. En théorie, cet ajustement pourrait se faire de manière progressive, les banques centrales mettant ainsi des coups de frein momentanés pour contrôler l’inflation, tout en garantissant la poursuite de la croissance. Dans les faits, le système a malheureusement tendance à s’emballer, la perception de l’inflation provoquant souvent une réaction trop brutale des banques centrales, tuant ainsi prématurément la croissance, et provoquant souvent des crises économiques et financières. La situation actuelle y est particulièrement propice. En effet, après des années de politiques monétaires accommodantes, afin de relancer le crédit et redonner confiance aux marchés financiers suite à la crise de 2008, les actifs financiers (actions, obligations, immobiliers) sont aujourd’hui sans doute bien surévalués. De plus, résultat des taux bas depuis 10 ans, nombre d’entre eux ont été financés à crédit. En résulte un cocktail détonant, particulièrement vulnérable à la montée des taux et implicitement des coûts de financement. En effet, des coûts financement plus élevés devraient mathématiquement entraîner des évaluations plus basses pour ainsi prendre en compte la charge supplémentaire qu’ils impliquent. C’est ce potentiel d’ajustement, lié à la montée des taux, qui inquiète actuellement les marchés financiers.

 

Cependant, si ces considérations sont intrinsèquement liées au crash de la semaine dernière, elles n’en sont pas le détonateur. L’explication est à trouver ailleurs, dans les marchés eux-mêmes. En effet, ces dernières années, la liquidité fournit par les politiques monétaires accommodantes ont apporté un grand confort aux marchés financiers et nourrit la perception que ceux-ci ne pouvaient plus baisser, ou qu’en tout cas, toute baisse serait rapidement contenue. Jusqu’à cette semaine, c’était effectivement le cas. En effet, la dernière baisse de plus de 10% du S&P500 date de janvier/février 2016.

Cette complaisance a favorisé la généralisation de stratégies dites de « Short Volatility », où les intervenants cumulaient des paris à la baisse sur la volatilité, la vendant à découvert à chaque fois qu’elle montait un peu, ce qui arrive lorsque les marchés baissent légèrement. En effet, l’évolution de cette volatilité se positionne à l’inverse des marchés actions, car elle représente le coût de la protection contre la baisse de ceux-ci. Lorsque les marchés montent et sont confiants, la volatilité baisse progressivement, lorsque les marchés actions paniquent, elle explose à la hausse (comme son nom l’indique, en cas de baisse des marchés actions, la volatilité est beaucoup volatile que ceux-ci, mais à la hausse). Ainsi, étant vendue à découvert, cette volatilité, au lieu d’être utilisée comme protection contre la baisse des marchés, est devenue un pari spéculatif, un pari dans le même sens que les marchés actions, un pari dans lesquels de nombreux intervenants se sont engouffrés.  Lorsque les marchés actions ont commencé à baisser fin janvier, la volatilité a commencé à monter progressivement. Ce mouvement s’est ensuite accéléré, provoquant la panique chez les intervenants qui pour se protéger ont vendu massivement le marché, provoquant par la même occasion l’accélération de la volatilité à la hausse et de nouvelles  ventes sur les marchés pour se protéger. C’était un véritable cercle vicieux, et en quelques heures, dans la nuit de lundi à mardi dernier, la volatilité est passée de 15 à plus de 40. Certains hedge funds ne s’en sont pas remis et ont perdu plus de 90% de leurs actifs.  La plupart de ces positions de « Short Volatility » sont maintenant sans doute liquidées, mais ils restent d’autres risques sous-jacents.

En effet, la baisse des taux d’intérêts depuis 10 ans a aussi favorisé une autre philosophie d’investissement, le « Risk parity ». Elle est certes moins volatile que le « Short Volatility», mais beaucoup plus répandue. Les fonds suivant cette philosophie représentent sans doute une part non-négligeable de l’ensemble des actifs gérés. Il s’agit de surpondérer des actifs à faible volatilité comme les obligations et de les compléter par une exposition en actions minoritaire. Dans un environnement, où les taux baissent, ces stratégies sont très efficaces. En effet, les obligations apportent un rendement régulier, la partie actions permet alors de dynamiser le portefeuille. Maintenant, lorsque les taux montent, ces stratégies sont un enfer, et si, comme nous le pensons, celles-ci représentent une part importante des fonds gérés, elles peuvent sans doute présenter aussi un risque systémique. En effet, si les taux montent trop rapidement, comme c’est le cas depuis trois mois, les fonds « Risk Parity » seront enclins à réduire le risque de leurs portefeuilles d’obligations en les vendant. Si les volumes sont importants, ils pourraient provoquer alors une poursuite de la hausse des taux, entrainant de nouvelles ventes d’obligations. A terme, les taux pourraient monter encore plus rapidement et commencer à impacter le marché des actions. Ceux-ci commenceraient alors à baisser, les pertes s’ajoutant aux pertes déjà encourues sur la partie en obligation du portefeuille. Le portefeuille serait alors entièrement exposé à de nouvelles montées des taux. Une réduction des risques s’imposerait alors et sans doute de nouvelles liquidations, amplifiant à nouveau le phénomène. Ne sommes-nous pas en train d’assister aux prémices d’une telle réaction en chaine?

Enfin, ces derniers 12 mois, le public, notamment américain et notamment de la génération des « millenials » est apparemment rentré de manière importante dans les actions. Cette génération est relativement peu expérimentée dans les marchés et se concentre entre autres dans des investissements correspondant à leur mode de vie (Bitcoin, grandes sociétés technologiques ou de services internet). Cette nouvelle génération est sans aucun doute responsable de la formidable envolée de ces actifs en 2017. Cependant, à nouveau, ces actifs sont typiquement « long duration », c’est-à-dire qu’ils sont évalués sur des perspectives de croissance à très long terme, et sur lesquels mathématiquement les taux ont une grande influence (calcul de « valeur présente »). Ils sont ainsi aussi très vulnérables à une remontée des taux. Si la baisse devait s’accélérer, un mouvement de panique de ces « jeunes » investisseurs pourrait l’amplifier.

Les éléments ci-dessus ne sont que certains des dominos qui pourraient contribuer à une accélération à la baisse des marchés actions. Nous pensons en effet qu’une correction beaucoup plus importante devrait se matérialiser ces 6 à 12 prochains mois. Il s’agit aujourd’hui d’établir si la correction actuelle n’est qu’un avertissement avant une dernière remontée, ou si nous assistons déjà au début de la fin du Bull market des actions. Nous essayerons ci-dessous à l’aide de nos graphiques de vous apporter certains éléments de réponse.

 

Le marché suisse: l’indice SMI

Investor’s View – combinaison de 3 graphiques:

Long terme, Weekly, un point par semaine, perspective sur les prochains trimestres

Moyen terme, Daily, un point par jour, perspective sur  les prochains mois

Court terme, Hourly, un point par heure environ, perspective sur les prochaines semaines

 

 

 

Notre graphique long terme est positionné à la hausse, le moyen terme et le court terme sont à la baisse; Message 3D: “Potential consolidation period in an Uptrend” (en haut à droite)

Graphique 1: Weekly, long terme

Malgré sa chute, le SMI reste haussier sur le long terme (figurine “Bull”), sans doute jusqu’au deuxième trimestre de cette année. Son potentiel de hausse est toujours important (au-delà des 10'000 points selon notre projection en vert). Notre indicateur de risque (rectangle du bas) est au milieu des bandes. Il a donc encore de la place pour monter avant d’être sur-acheté (“Overbought”), mais aurait aussi encore de la place pour descendre avant d’être survendu.

Graphique 2: Daily, moyen terme

Sur le graphique Daily du SMI, la tendance est baissière (figurine “Bear”). Malgré la baisse de ces derniers jours, le potentiel de baisse n’est pas encore épuisé (entre 8'600 et 8'300 selon nos projections en Rouge, de 2 à 6% sous les niveaux actuels). Notre indicateur de risque (rectangle du bas) s’approche de la bande Verte, mais n’est pas encore sur-vendu  (“Oversold”).

Graphique 3: Hourly, court terme

Le graphique Hourly du SMI est toujours baissier (figurine « Bear »). Cette tendance pourrait continuer ces prochains jours mais les objectifs de prix à la baisse entre 8'900 et 8'700 ont plus ou moins déjà été atteints (projection en rouge). Le potentiel de baisse à court terme serait donc presque épuisé.  Notre indicateur de risque (rectangle du bas) est proche de la bande Verte, et donc presque sur-vendu  (“Oversold”).

Notre appréciation:

Le risque de baisse sur le SMI est encore important ces prochaines semaines (de 2 à 6%). S’il venait à se matérialiser, il pourrait faire basculer notre graphique long terme à la baisse et confirmer la mise en place d’une correction de plus grande ampleur. Par contre, le potentiel baissier de notre graphique court terme semble être épuisé. Il pourrait donc se stabiliser et amorcer un rebond. Nous pensons que le point charnière pour confirmer l’un ou l’autre de ses scénarii est autour 8'500, soit au niveau des points hauts de janvier 2017 il y a environ 1 an. Si ceux-ci venaient à être dépassés à la baisse, ceci pourrait confirmer un scénario négatif de grande ampleur. D’ici là, nous pensons encore que le SMI pourrait se stabiliser et amorcer un rebond de plusieurs mois, avant une chute plus importante plus tard dans l’année.

 

Le marché américain: l’indice S&P500

Investor’s View – combinaison de 3 graphiques:

Long terme, Weekly, un point par semaine, perspective sur les prochains trimestres

Moyen terme, Daily, un point par jour, perspective sur  les prochains mois

Court terme, Hourly, un point par heure environ, perspective sur les prochaines semaines

 


 

 

Nos graphiques long terme et moyen terme sont positionnés à la hausse, le court terme est baissier; Message 3D: “Potential intermediate top in an Uptrend” (en haut à droite)

Graphique 1: Weekly, long terme

Le S&P500 est pour l’instant encore positionné à la hausse sur le long terme (figurine “Bull”). Son potentiel de hausse est cependant épuisé (« I up Done » sur notre projection en vert). Notre indicateur de risque (rectangle du bas) est dans la bande Rouge. Il n’a donc plus de la place pour monter. Il est donc sur-acheté à long terme (“Overbought”).

Graphique 2: Daily, moyen terme

Sur le graphique Daily, suite à la force du mouvement baissier de la semaine dernière, le S&P500 aurait atteint un point bas. Il serait donc susceptible de rebondir (figurine “Bull”, projection en gris annonçant un rebond possible). Pour confirmer une nouvelle dynamique haussière il faudra que le S&P500 repasse au-dessus du haut de la zone corrective (projection en gris), soit au-dessus de 2'788. Tant que ces niveaux ne sont pas atteints, le rebond reste fébrile et la tendance pourrait relancer à la baisse à tout moment. Notre indicateur de risque (rectangle du bas) qui avait atteint la bande Rouge de sur-achat (“Overbought”) est encore très haut. Le risque de retour à la baisse est donc encore important.

Graphique 3: Hourly, court terme

Le graphique Hourly du S&P500 est toujours baissier (figurine « Bear ») et pour l’instant ses objectifs de baisse à court terme (2'576 – 2'485, projection en rouge), même s’ils ont déjà été pratiquement atteints la semaine dernière, pourrait être revisités. Notre indicateur de risque (rectangle du bas) a atteint la bande Verte, il est donc sur-vendu (“Oversold”). Ceci pourrait lui permettre de continuer son rebond.

Notre appréciation:

Le S&P500 semble avoir trouvé du support autour des 2'550 lors de la forte baisse de vendredi dernier. Ces niveaux ont servi de base pour le rebond qui s’est matérialisé depuis. Il faudrait idéalement que les prix remontent au-delà de 2'788 pour confirmer une relance durable à la hausse. Nous en sommes encore loin pour l’instant (niveau actuel 2'656). Ainsi le risque de retour à la baisse ces prochains jours est important. C’est ce que semble confirmer notre graphique court terme. Cet après-midi, nous attendons les statistiques de l’inflation aux Etats-Unis. Si celles-ci sont encore fortement en hausse, elles pourraient à nouveau faire basculer le marché des actions à la baisse (et vis versa).  Quant à la perspective d’une baisse de plus grande envergure, nous l’envisagerions si le S&P500 venait à sombrer sous les 2'400, soit les niveaux atteints en juin derniers et ayant servis de support durant l’été. Pour l’instant, le risque est encore important à la baisse, mais un rebond semble être engagé. Nous lui laissons pour l’instant le bénéfice du doute. 

 

L’indice de Volatilité du S&P500: VIX

Investor’s View – combinaison de 3 graphiques:

Long terme, Weekly, un point par semaine, perspective sur les prochains trimestres

Moyen terme, Daily, un point par jour, perspective sur  les prochains mois

Court terme, Hourly, un point par heure environ, perspective sur les prochaines semaines

 

 

 

Notre graphique long terme est toujours baissier, les graphiques moyen et court terme sont positionnés à la hausse; Message 3D: “Potential pullback in a Downtrend” (en haut à droite)

Graphique 1: Weekly, long terme

L’indice VIX de volatilité est par essence baissier la plupart du temps (figurine “Bear”). En effet, typiquement, la VIX est rythmée par de longues périodes de baisse graduelle, suivies de rebonds courts et puissants. Sur le graphique ci-dessus, vous pouvez ainsi aisément identifier les chutes de des marchés actions (forte montée de la volatilité) de l’été 2015, du début 2016, du Brexit en milieu 2016, de l’élection de M. Trump en Novembre 2016, des élections françaises au printemps 2017, de la brève chute des marchés en août 2017, en enfin de l’événement de baisse actuel résultant d’une hausse très rapide et forte de la volatilité. Celle-ci est passée de 15 à plus de 40 en quelques heures.  Il est difficile d’estimer un potentiel de hausse pour la volatilité. Comme référence, nous pouvons prendre la période de l’automne 2008 lors de laquelle la volatilité est montée à 80 et s’est maintenue à ce niveau pendant plus d’un mois.  Notre indicateur de risque (rectangle du bas) est encore très bas, il sort tout juste de la bande verte. Il est donc encore sur-vendu (“Overbought”). Ceci est logique compte tenu du fait qu’un environnement de montée des taux favorise une recrue d’essence de la volatilité. Même si la VIX devrait s’assagir ces prochaines semaines, elle ne retrouvera sans doute pas ses niveaux extrêmement bas de 2017

Graphique 2: Daily, moyen terme

Sur le graphique Daily de la VIX, la tendance est encore haussière (figurine “Bull”). De nouveau le potentiel de hausse est difficile à estimer, mais pour l’instant notre indicateur de risque (rectangle du bas) n’a pas encore atteint la bande Rouge, il n’est donc pas encore sur-acheté  (“Overbought”) et la VIX pourrait encore surprendre à la hausse (les marchés à la baisse).

Graphique 3: Hourly, court terme

Le graphique Hourly de la VIX est encore haussier (figurine « Bull»). Celle-ci est retombée un peu ses derniers jours, mais pourrait réaccélérer si nous devions repasser au-delà de nos objectifs correctifs à la hausse au-dessus de 31 (projection en gris). Notre indicateur de risque (rectangle du bas) avait atteint la bande Rouge, il était donc sur-acheté  (“Overbought”) et tente actuellement de corriger.

Notre appréciation:  

La VIX a fait son « spike » la semaine dernière et de nombreuses positions « Short volatility » ont été liquidées. Elle tente actuellement de se stabiliser et pourrait ces prochains jours commencer à rebaisser, sans doute sous le niveau de 20. Pour l’instant, cependant, la pression haussière est encore présente et pourrait s’accélérer si la VIX venait à remonter au-dessus de 31, ce qui correspondrait à une nouvelle baisse des marchés actions.

Taux: Taux Swap des taux d’intérêts US Dollar à 10 ans

Investor’s View – combinaison de 3 graphiques:

Long terme, Weekly, un point par semaine, perspective sur les prochains trimestres

Moyen terme, Daily, un point par jour, perspective sur  les prochains mois

Court terme, Hourly, un point par heure environ, perspective sur les prochaines semaines

 

 

 

Nos trois graphiques, long terme, moyen terme, court terme sont à la hausse; Message 3D: “Potential continuation uptrend” (en haut à droite)

Graphique 1: Weekly, long terme

Depuis mi 2016, les taux longs aux US sont à la hausse (figurine “Bull”). Suite à une consolidation durant la première partie de 2017, le taux 10 ans IRS (Interest Swap rate) a depuis réaccéléré et vient faire des nouveaux plus hauts. Le mouvement ne semble cependant pas fini. Notre zone d’objectifs à la hausse (entre plus 3.0 % et 3.6 % sur notre projection impulsive haussière en vert), nous laisse encore de la place pour monter. Notre indicateur de risque (rectangle du bas) est d’ailleurs encore loin d’être sur-acheté (“Overbought”).

Graphique 2: Daily, moyen terme

La tendance Daily est elle aussi positionnée à la hausse pour l’instant (figurine “Bull”). Cependant sur cet horizon temps, le potentiel de hausse semble épuisé. En effet, nous avons atteint la zone de poetntiel impulsif entre 2.7% et 2.9% (projection en vert). Notre indicateur de risque (rectangle du bas) est dans la bande Rouge, il est donc sur-acheté (“Overbought”).

Graphique 3: Hourly, court terme

A plus court terme, les taux 10 ans Swap US ont amorcé une petite correction (figurine « Bear »). Ils pourraient corriger de quelques points de base ces prochaines semaines (projection en vert entre 2.75 et 2.69). Notre indicateur de risque (rectangle du bas) avait atteint la bande Rouge. Il était donc suracheté (« Overbought ») et tente de corriger.

Notre appréciation:

La remontée des taux très rapide de ces derniers mois est le facteur déclencheur de la crise actuelle. En effet, depuis des années de nombreux acteurs du marché était positionnés pour une baisse continue des taux d’intérêts. Cette accélération à la hausse, les a donc pris par surprise. Pour l’instant, sur nos graphiques moyen terme et court terme, cette hausse semble épuisée. Les taux pourraient consolider à la baisse ces prochaines semaines (ou ne plus monter), ce qui créerait un environnement plus favorable pour les marchés actions (poursuite du rebond) et favoriserait un retour à la normale de la volatilité (VIX). Cependant, ce n’est sans doute que partie remise, car nous anticipons déjà, une poursuite de la montée des taux sans doute à partir du printemps de cette année. A plus court terme, les statiques de l’inflation aux US (CPI), dues cet après-midi pourraient encore jouer les trouble-fêtes. En effet, si elles étaient plus élevées que prévues, les taux pourraient encore nous surprendre à la hausse ces prochains jours, entraînant une nouvelle vague de baisse sur les marchés actions.

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