Page d'accueil du site Navigation principale Début du contenu principal Plan du site Rechercher sur le site

Une grande partie des citoyens suisses passent à côté de rendements à six chiffres dans le cadre de leur prévoyance 3a

06.12.2021 - 12:00
Etude réalisée par Inyova :

● Les produits de prévoyance 3ème pilier traditionnels privent les investisseurs de rendements élevés
● Des connaissances financières très lacunaires
● Une demande croissante pour des produits durables

Inyova, plateforme suisse d’investissement à impact, a réalisé en  octobre,  en  collaboration  avec  l'institut d'opinion  LINK,  un  sondage  complet  et représentatif sur le thème de la prévoyance 3a. "Les résultats sont significatifs", rapporte Tillmann Lang, CEO et co-fondateur d'Inyova. "Une grande partie des citoyens suisses utilise certes  le 3ème pilier,  mais passe  à  côté de  sommes  importantes  dans  la  prévoyance vieillesse, car  ils  choisissent  principalement  des  polices bancaires  ou d’assurances à  taux fixe". 

En 30 ans, ce sont bienen moyenneCHF400`000¹ que les investisseurs auraient obtenus en  plus s’ils l’avaient placéen  actions au  lieu  de  les  placer,  par  exemple,  sur  un  compte épargne.

Selon  les  résultats  de l'étude,  les raisons  semblent  être liées avant  tout aux connaissances  financières lacunaire (36%  :  Je  ne m'y  connais  pas),  ce  qui  incite  de nombreux  investisseurs  à  opter  pour  une variante  axée  sur  la sécurité  (33%  :  C'est  trop risqué pour moi). Pour  le  groupe  de citoyens qui  ne dispose  pas  d'un produit 3a -soit  un  sur  quatre actuellement-la durabilité est désormais le deuxième critère le plus important en matière de  produits  (55 %),  après  le désirede  sécurité  (68 %). Ceci  bien avant  le  souhait d'une utilisation  simple  (47 %)  et  d'un  rendement  aussi  élevé  que  possible  (30 %).

"Le monde évolue de plus en plus rapidement. Les gens veulent de plus en plus investir directement dans  les entreprises  qui nous permettront  de nous  diriger vers  une  économie  propre  et verte à l'avenir. Cela est particulièrement vrai pour les placements à long terme, comme dans  le  cas  d'une  prévoyance  vieillesse via un  3ème pilier", poursuit Tillmann Lang.  "Les résultats démontrent  que  nous  sommes  le  seul  prestataire à proposer  un placement durable en actions individuelles pour les utilisateurs à partir d'un montant investi modeste, à savoir CHF 100, et que nous avons développé un produit ciblé pour le marché". 

Ce produit 3a durable basé sur des actions individuelles a été lancé par Inyova en août en raison d'une forte demande et nous avons déjà une liste d'attente.  Aperçu des principaux résultatsLa vaste étude sur la prévoyance 3a (soit un panel de 1`052 personnes interrogées en Suisse romande et alémanique, âgées de 18 à 60 ans) a été réalisée en octobre. Trois quarts des personnes  interrogées  disposent  d'une  prévoyance  3a auprès  d'une  banque  et/ou  d'une assurance.   Dans   ce contexte, 60 %sont placés avec un taux d'intérêt fixe.   

"Une comparaison  des  différentes  formes  de  placement  montre  d'énormes  différences  sur  le long terme", poursuit Tillmann Lang. Des calculs² (tous les détails à ce sujet sont publiés dans le livre blanc d’Inyova sur la prévoyance 3a) montrent qu'après 30 ans de versement dans une prévoyance  3a, les actions auraient rapporté environ CHF 667`513, contre CHF 266`423  sur  un  compte  épargne.  L'écart  entre  les formes  de  placement  est  encore  plus grand si l'on commence à investir tôt. Au bout de 40 ans, on obtient respectivement CHF 1`393`910 et CHF 388`928. 

Ces calculs se basent sur le rendement historique du portefeuille d'actions diversifié au niveau mondial des 25 dernières années, qui a atteint un rendement annuel moyen de 7,7%.Quelles sont les raisons pour lesquelles un Suisse sur quatre n'a pas encore recours à la prévoyance 3a ?Pour le groupe le plus important (57 %), c'est le manque de moyens financiers. "On ne tient pas  compte  du  fait  que  même  de  petits  montants peuvent  avoir  un  effet  important", rapporte Tillmann Lang. Si un citoyen suisse de 25 ans verse 1 000 CHF par an, il disposera à 65 ans d'une somme d'environ 205 000 CHF pour un placement en actions, si l'on prend comme base la moyenne historique des rendements de 7,7 %.

Avec 30 et 21 %, deux autres raisons essentielles suivent au deuxième et troisième rang: le  fait  de  remettre à  plus  tard  le  thème  de  la prévoyance  et le sentiment  de  ne  pas  s'y connaître suffisamment en matière de  finances  sont des obstacles pour les personnes interrogées.  

"Le thème des connaissances financières est un  sujet  difficile  pour  de nombreux  Suisses et se  reflète dans de  nombreuses  réponses  de  l'étude",  explique Tillmann Lang. "Nous le constatons sur notre plateforme, il faut une forme de placement numérique simple, qui s'explique d'elle-même. Ainsi, chez  nous, un nouvel investisseur à impact sur trois est un investisseur novice".


SBM Logo