Œuvre célèbre, autrefois échec retentissant à l’Opéra Comique, Carmen a été créée en 1875, trois mois avant la mort de son compositeur Georges Bizet. Aujourd’hui, d’après l’agrégateur operabase, c’est le troisième opéra le plus joué au monde.
Après Callas en 2017, Reinhild Hoffmann revient à l’Opéra des Nations offrir son regard posé, espiègle et créatif. Elle s’inspire de la nouvelle de Mérimée tout en valorisant l’extraordinaire facilité de Bizet à alterner légèreté et drame. Avec Andrea Schmidt-Futterer (costumes) et Alexander Koppelmann (lumières), Reinhild Hoffmann veut présenter une ode à la liberté. Ensemble, ils cherchent un langage expressif dans un cadre à la fois situé, intemporel, folklorique et universel.
Sur la scène de l’Opéra des Nations, le rôle-titre sera tenu par Ekaterina Sergeeva (en alternance avec Héloïse Mas), Don José par Sébastien Guèze (et Serguej Khomov) tandis qu’Escamillo sera chanté par Ildebrando D’Arcangelo. Un habitué du Grand Théâtre – sa première venue date de 2010 – John Fiore, viendra diriger l’Orchestre de la Suisse romande (OSR), le Chœur du Grand Théâtre et la Maîtrise du Conservatoire populaire de musique danse et théâtre.
Pour cette première production de la saison, le Grand Théâtre se réjouit de présenter également de nombreux talents jeunes et/ou confirmés : Mary Feminear, Adriana González, Héloïse Mas, Carine Séchaye, Melody Louledjan, Jérôme Boutillier, Martin Winkler, Ivan Thirion, Rodolphe Briand et Alonso Leal Morado.
