Cavalleria rusticana est mis en scène par Emma Dante, qui a réalisé cette production pour le Teatro Comunale de Bologne, en 2015. Son approche presque vériste – elle affirme que « mon théâtre concerne la barbarie du monde » – s’applique à cette production : un décor sombre (signé Carmine Maringola), des costumes discrets (Vanessa Sannino), des éléments mobiles, pour concentrer l’attention sur l’action, le jeu d’acteur et les émotions. Elle est assistée de Gianni Marras et Cristian Zucaro, qui réalise les lumières. Alfio sera incarné par Roman Burdenko, alors que Melody Louledjian jouera Lola, Oksana Volkova chantera Santuzza, Marcello Giordani prendra les traits de Turiddu et Mamma Lucia sera interprétée par Stefania Toczyska.

I Pagliacci est présenté en nouvelle production de Serena Sinigaglia, connue du public romand pour Il Giasone de Francesco Cavalli, donné pour la première fois au Grand Théâtre de Genève en 2017, puis repris récemment à l’Opéra royal de Versailles. Elle est assistée par Omar Nedjari dans les décors dessinés par Maria Spazzi, les costumes de Carla Teti et les lumières de Claudio De Pace. Un univers pastoral, rythmé de bottes sèches, des tréteaux de théâtre servira de cadre à Diego Torre, chargé d’incarner Canio (alias Pagliaccio), Nino Machaidze qui jouera Nedda (alias Colombina). Roman Burdenko chantera Tonio, (alias Taddeo), Migran Agadzhanyan Beppo (alias Arlecchino) et Andrè Schuen (Silvio).

Pour ces deux productions, c’est l’Orchestre de la Suisse Romande (OSR) qui jouera dans la fosse d’orchestre, sous la direction d’Alexander Joel, accompagné par le Chœur du Grand Théâtre et la Maîtrise du CPMDT, préparés respectivement par Alan Woodbridge et Magali Dami avec Fruzsina Szuro