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Théâtre de Beaulieu: concert du 9 novembre 2017

06.11.2017 - 21:19
Rendez-vous le jeudi 9 novembre à 20h15 au Théâtre de Beaulieu pour un concert qui met à l’honneur deux monuments de la musique classique : Mozart et Tchaïkovski ! Pour l’occasion, l’Orchestre de la Suisse Romande sera dirigé par le chef Jérémie Rhorer, mozartien de coeur, qui promène sa baguette dans les salles les plus prestigieuses du monde.

Wolfgang Amadeus Mozart, Don Giovanni, Ouverture KV 527

La légende raconte que l’ouverture est écrite par Mozart la veille de la répétition générale. Dès le premier accord, ainsi que dans les gammes chromatiques ascendantes et descendantes qui viennent ensuite, on sent la force du destin tragique du protagoniste. L’éloquence de la musique au service de l’intrigue et des sentiments frappe les esprits.

Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour 2 pianos N° 10

Ce concerto composé en 1779 possède à l’origine une vocation « domestique » puisqu’il semble que Mozart le composa dans l’intention de le jouer avec sa soeur Nannerl. Quelques années plus tard, il étoffe l’orchestration de clarinettes, trompettes et timbales. Ce concerto commence de manière sauvage, passionnée, presque dramatique, aussitôt allégé par l’entrée des deux pianos qui installent un climat enjoué. Un concerto tout en panache !

Piotr Ilyitch Tchaïkovski, Symphonie N° 6 dite « Pathétique »

Au retour d’une tournée européenne triomphale en 1893, Tchaïkovski dirige sa Symphonie N° 6, dite « Pathétique », épithète de circonstance, car le compositeur meurt neuf jours plus tard. Cette symphonie est portée par une sincérité poignante qui pourrait se résumer à quelques phrases sur le destin, la douleur de vivre, les amours impossibles, la culpabilité et le pressentiment de la mort.

Deux jeunes solistes d’exception pour sublimer le concerto de Mozart

Adam Laloum, pianiste à la belle personnalité trace son chemin sur la scène musicale. 1er grand prix du concours Clara Haskil à Vevey en 2009, nominé aux Victoires de la Musique classique en tant que « révélation soliste instrumentale de l’année » en 2012, tel est le palmarès de ce pianiste de renom. Ses interprétations jouées avec le coeur, font naître des mondes de poésie et de profondeur.

 

 

Rémi Geniet, plus jeune lauréat du Concours international Beethoven de Bonn en 2011, à vingt ans, il remporte le deuxième prix du Concours international Reine Elisabeth de Belgique en 2009. Depuis il s’impose comme l’un des tous premiers pianiste de sa génération, stupéfiant dans sa maturité musicale pianistique.

 

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