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CCI France Suisse : 125 ans d’échanges

19.06.2019 - 08:22
Première chambre de commerce internationale crée en Suisse, la CCI France Suisse œuvre au rapprochement des sociétés des deux pays depuis 125 ans. Elle anime et informe la communauté franco-suisse et se positionne comme le relais opérationnel des entreprises qui souhaitent s’implanter et se développer sur chacun des deux marchés. Un jubilé aura lieu le jeudi 20 juin au Bâtiment des forces motrices à Genève pour célébrer cet événement.

« Le chiffre anniversaire de 125 ans nous oblige collégialement à continuer de servir efficacement les intérêts de la communauté d’affaires franco-suisse en anticipant et en répondant aux besoins des entreprises qui évoluent sans cesse et en adoptant de nouveaux modes de communication adaptés. Notre mission est de renouveler perpétuellement un héritage riche de collaborations franco-suisses », souligne Alain Barbey, président de la Chambre de commerce et d’industrie France Suisse.

La CCI France Suisse est la plus ancienne chambre de commerce étrangère établie en Suisse. Elle regroupe à la fois la grande majorité des implantations françaises recensées en Suisse et de nombreuses sociétés helvétiques entretenant des relations commerciales avec la France. Premier réseau d’affaires franco-Suisse fondé le 6 juin 1894, elle compte plus de 680 entreprises membres et un total de 3500 contacts d’affaires. La CCI France Suisse a à cœur d’animer et d’informer la communauté franco-suisse et d’être le relais opérationnel des entreprises qui souhaitent s’implanter et se développer sur chacun des deux marchés. Son rôle consiste, par ailleurs, à la représentation institutionnelle de ses membres.

L’histoire de la CCI France Suisse est dense mais ses deux missions principales restent inchangées. Il s’agit d’une part, d’animer la communauté d’affaires franco-suisse et sur ce terrain l’action de la CCI France Suisse est intense au travers des bureaux de Zurich, Bâle et Genève et de la cinquantaine de manifestations organisées chaque année à destination des plus de 680 entreprises membres qui sont également régulièrement informées au travers des nombreux et différents médias de la Chambre mis à leur disposition.

 

« Le second volet de nos activités concerne l’appui opérationnel aux entreprises pour lequel nous informons et accompagnons plus de 1'300 entreprises chaque année, c’est un travail important même si peu visible avec un large panel de prestations comme l’organisation de rencontres d’affaires sectorielles, la mise en place de délégations économiques thématiques, la création de sociétés, l’hébergement et la domiciliation, la représentation fiscale ou encore l’appui à la croissance externe », ajoute Romain Duriez, directeur de la CCI France Suisse.

Un autre dossier très concret sur lequel travaille la CCIF France Suisse est la meilleure pénétration de l’offre française en Suisse alémanique. « Nous travaillons en priorité trois volets : l’identification des secteurs porteurs en Suisse alémaniques pour lesquels l’offre française est compétitive, mais sous représentée ; l’identification des entreprises françaises innovantes de ces secteurs pas encore présentes en Suisse alémanique et la mise en place d’une offre à tiroirs pour accompagner ces entreprises dans leur approche du marché suisse », ajoute Romain Duriez.

La Suisse reste, en effet, un terrain privilégié pour y développer des activités. Rappelons que la croissance est au beau fixe en Suisse avec des prévisions de croissance attendu à 2,4% pour 2019 et un taux de chômage plutôt faible (2,8%) comparé aux pays voisins. Par ailleurs, il est prévu un déficit de 500'000 actifs à horizon 2025. Ces éléments donnent le signal d’une économie mature qui tourne à plein régime, même si certains secteurs doivent affronter d’importants défis. Dans ce contexte, l’apport de compétences étrangères, et notamment françaises, est indispensable à l’économie suisse.  « La Suisse est l’un des premiers pays en termes de nombres d’entreprises françaises exportatrices. Plus de 30'000 y vendent un produit ou un service chaque année. C’est beaucoup plus qu’en Chine, bien que la taille du marché y soit bien plus modeste », conclut Alain Barbey.

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