Le rapport permet de constater qu'un petit nombre d'entités dépose un nombre disproportionné de demandes, ce qui laisse entendre qu'une industrie artisanale se développe depuis l'entrée en vigueur de ces lois. La grande majorité des demandes provient normalement des particuliers, mais une part croissante d'entre elles semble provenir de célébrités et d'acteurs du monde politique, comme l'écrivent les chercheurs : « la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont généré 51% des demandes de suppression d'URL. Cependant, seulement 1000 requérants (0,25 % des individus ont faisant une demande dans le cadre du “droit à l'oubli”) ont fait des demandes pour 15 % de toutes les URL. Bon nombre de ces requérants étaient des cabinets d'avocats et des services de gestion de la réputation. Au cours des deux dernières années, des personnalités publiques non gouvernementales, des célébrités, ont demandé le retrait de 41213 URL, tandis que les politiques et des représentants du gouvernement ont réclamé la disparition de 33937 URL ».
Google s'est tout d'abord opposé à ces règles, arguant que désormais rien n'empêcherait une dictature d'effacer des informations, facilitant ainsi la censure.